Architecture : Henri Colboc

Question :

Bonjour,

Je travaille actuellement sur un mémoire ayant pour thème “le Marché d’Intérêt National de Rungis” et je recherche des informations sur la cabinet d’architecture Colboc qui fut le principal maître d’oeuvre du chantier.

Je recherche le maximum d’informations biographiques sur Henri Colboc afin de pouvoir rédiger une notice biographique.

De plus, à plusieurs reprises, que ce soit sur internet ou bien dans des ouvrages, il est écrit que Henri Colboc fut Prix de Rome d’architecture. Or je ne trouve nul part la confirmation de ce prix ni la date d’obtention de ce prix. Je sais par ailleurs que Henri Colboc aurait été diplômé de l’Institut d’urbanisme (Paris?) et qu’il est à l’origine de la construction de plusieurs marché comme celui d’Agen, Montauban, Villeneuve-sur-Lot, Orléans, Strasbourg…

Merci par avance pour l’aide apportée

Cordialement.

Réponse :

Bonjour,

Dans le cadre de votre mémoire consacré au marché de Rungis, vous désirez trouver des éléments biographiques concernant l’architecte français Henri Colboc.

Nous avons fait des recherches dans le Sudoc, catalogue collectif de l’enseignement supérieur, et dans le CCFr, catalogue collectif des bibliothèques de France, mais nous n’avons trouvé aucune monographie consacrée à cet architecte ni aucune notice d’ouvrage le mentionnant en sujet.

Notre recherche dans les magazines et journaux traitant d’architecture et d’urbanisme, par l’intermédiaire des bases de dépouillement telles Archirès ou l’Avery Index to Architectural Periodicals, nous a donné plusieurs références d’articles sur des projets ou des réalisations mais aucun dossier sur Henri Colboc lui-même.

De même, notre recherche dans les périodiques numérisés du portail documentaire de la bibliothèque de la Cité de l’architecture et du patrimoine, par l’intermédiaire de la base «documents numérisés», ne nous a pas davantage donné de résultat.

Poursuivant avec la base Archiwebture, portail d’accès aux archives d’architecture conservées par le service spécialisé de la Cité de l’architecture et du patrimoine, nous avons été dirigés, entre autres, vers le fonds de son associé Georges Philippe qui nous paraissait le plus intéressant :
http://archiwebture.citechaillot.fr/fonds/FRAPN02_PHILI

Malheureusement nous pouvons lire sur la présentation que « Les archives de l’agence Philippe et Colboc ont été détruites par le liquidateur de l’agence, à l’exception des éléments isolés présents dans le fonds. »

Ayant accès à plusieurs ouvrages dédiés à la ville du Havre, nous avons essayé de chercher dans les index une quelconque présentation des protagonistes engagés dans la reconstruction de la ville et nous avons fini par trouver une très petite notice biographique dans l’ouvrage :

“Le Havre: un port, des villes neuves” / Cahiers du patrimoine n°71, Paris, 2005
http://www.sudoc.fr/095946438

Finalement, nous avons formulé notre demande sur le site de Google livres qui permet une recherche en texte intégral dans les livres numérisés par Google :

https://books.google.fr/

Là, diverses réponses nous ont été données et après visualisation et vérification dans les ouvrages que nous possédons dans la collection de la Cité de l’architecture et du patrimoine, nous avons trouvé une deuxième petite notice en anglais dans le livre :

The capital of Europe: architecture and urban planning for the European Union / Carola Hein. Praegerd, 2004.

http://www.sudoc.fr/092130844

Voici donc quelques informations trouvées dans ces sources :

Henri Colboc, né en 1917 au Havre, décédé en 1983.
Il a étudié à l’atelier Tournon de l’ENSBA où il a obtenu son diplôme en 1942. Il a été diplômé en 1943 de l’Institut d’Urbanisme de Paris pour une thèse préparée sous la direction de Pierre Lavedan. Finalement, il a obtenu le Second Grand Prix de Rome en 1944.

Les enfants d’Henri Colboc et de son épouse, également architecte, ont suivi la tradition familiale et sont eux-mêmes architectes. Vous pouvez essayer de contacter par exemple Emmanuelle Colboc à son agence parisienne. Elle sera la plus à même de vous confirmer les éléments biographiques dont vous avez besoin.

http://www.emmanuelle-colboc.com

Vous souhaitant bonne continuation dans votre travail

Cordialement,
Bibliothèque de la Cité de l’architecture et du patrimoine
http://portaildocumentaire.citechaillot.fr
Pour le service Rue des facs
http://www.ruedesfacs.fr

La contrefaçon de monnaie à travers les siècles

Question :

Madame, Monsieur, Devant effectuer un mémoire sur ” la contrefaçon de monnaie à travers les siècles”,  je recherche des livres sur le faux monnayage de tout temps et tout lieu contenant des informations sur la façon de fabriquer les faux, la répression contre les faux monnayeurs… Merci d’avance pour votre aide.

Réponse :

Bonjour,

Votre sujet est très vaste et sa bibliographie très abondante.
Il y a une bibliographie assez pointue sur la contrefaçon, mais qui ne se trouve que dans un petit nombre de bibliothèques, notamment la Bibliothèque nationale de France (BnF), dont un des départements spécialisés, le Cabinet des médailles, renferme une très large documentation de référence.
Pour une première approche, il faut donc vous tourner vers une histoire de la monnaie en général.

Le plus synthétique : le “Que sais-je ?” de Jean Rivoire, Histoire de la monnaie, 128 p. (vous le trouvez à la BnF, Tolbiac Haut-de-Jardin, et à la Bibliothèque Sainte-Geneviève (BSG, place du Panthéon) qui vous est accessible).

Une référence française beaucoup plus développée mais qui s’arrête au XVIIIe siècle, à consulter de façon sélective : l’Histoire de la monnaie : des origines au XVIIIe siècle, de Georges Depeyrot (vous le trouvez à la BnF, Tolbiac Haut-de-Jardin, et à la BSG ; il y a un exemplaire dans une des bibliothèques de votre université Paris-2, mais accessible uniquement aux étudiants déjà en master). http://www.bnf.fr/fr/acc/x.accueil.html
Une synthèse très concise sur le faux est donnée par Michel Dhénin, p. 5 à 18 des Actes des Journées numismatiques de Perpignan : les faux en numismatique, Perpignan, 1998 (à consulter à la BnF, soit à Tolbiac en rez-de-jardin, soit au Cabinet des médailles de Richelieu).
Vous accédez en ligne à une bibliographie spécifique au faux via la thèse d’Adrien Arles (2009), page 41 et suivante (ftp://ftp.univ-orleans.fr/theses/adrien.arles_2050.pdf).

Cordialement,
Le service Rue des facs

http://www.ruedesfacs.fr